A propos du terme "Prêtresse"
J'entends souvent des femmes (sans doute des hommes aussi, bien sûr, mais vu que j'évolue plutôt dans l'univers du Féminin Sacré... -- non par choix toutefois !) qui disent qu'elles ont choisi de devenir Prêtresses. Que ce soit de la Déesse, du Dieu et de la Déesse, ou des anciens dieux en général, peu importe. Mais ce terme m'a fait réfléchir...
Moi aussi, il y a encore un mois, je me définissais comme Prêtresse. J'avais embrassé cette voie de façon logique et naturelle, surtout après avoir lu un certain article de Morgane la Fey, ma "première guide", à ce sujet. Et, il y a quelques jours, j'ai retrouvé mon cher livre, le premier, LE livre qui m'a lancée sur la piste de la Sorcellerie: Sorcières d'Erica Jong (non, je ne vanterai jamais assez ce bouquin^^). Je ne l'ai pas ouvert, je le connais tellement par coeur, mais tout son contenu m'est revenu en mémoire. Et, là, j'ai eu comme une révélation:
Prêtresse, c'est le féminin de Prêtre, non? Qu'est-ce qu'un prêtre sinon un homme, qui non seulement consacre sa vie aux déités (ce qui est formidable en soi), mais aussi qui se définit comme intermédiaire entre les déités en question et les autres humains ? Et CA, c'est exactement à l'opposé de la révélation personnelle de la divinité, principe auquel j'adhère totalement (grâce à Jong !). Nul besoin de prêtre ou de prêtresse pour parler aux dieux, tout autant qu'inutiles sont les églises ou les temples: je suis panthéiste, les Puissances sont partout et dans tout. Chacun peut s'adresser à Elles, pour autant qu'il les appelle en son coeur!
Donc je me suis ôté le terme de prêtresse, forcément (pourtant le mot me plaisait bien^^). Alors je suis quoi? Druidesse est un mot qui sonne bien, mais je ne me sens pas comme telle. Non, je suis Sorcière, tout simplement! Païenne, Sauvage, et Sorcière! Fille de la Terre et du Vent, comme j'aime à me nommer. [...] Quant à mon Cercle, puisque je n'en suis pas la "Prêtresse", j'ai repris le terme lié à mes chers Loups : je suis la Guide de mon Cercle, ou mieux encore, la Meneuse...